Le Festival du film vert né il y a une dizaine d’année en Suisse, prend chaque année un peu plus d’ampleur.

Son ambition est de présenter au grand public des films peu connus mais de grande qualité sur des sujets écologiques actuels.

Pour la seconde année consécutive, la Ville de Peymeinade, soutenue par plusieurs partenaires, rejoint la liste des organisateurs du Festival international du Film Vert, en présentant au grand public un choix de films portant sur l’environnement et en faisant suivre les projections d’échanges en compagnie de divers intervenants. Trois séances seront aussi proposées aux enfants (collège et CM2) sur le temps scolaire, les mardi 2 et jeudi 4 avril.

Sœurs de combat
Documentaire de Henri de Gerlache (60 min) voix off Cécile de France
Mardi 2 avril à 20 h – salle des fêtes – entrée libre sur réservation

Dans la lutte face à l’urgence écologique, les jeunes femmes sont en première ligne. Porteur d’espoir, un hymne à l’engagement écoféministe qui fait dialoguer des militantes d’aujourd’hui avec une de leurs aînées.
Il y a plus de vingt ans, Julia Butterfly Hill s’est engagée corps et âme pour sauver une forêt de la destruction au Nord de la Californie. Comme un écho retentissant, des jeunes femmes, partout dans le monde aujourd’hui, se sont levées et rêvent, chacune à leur manière, de protéger le vivant et la planète de la destruction en marche. L’expérience extraordinaire de Julia éclaire l’engagement actuel d’Anuna, Adelaïde, Luisa, Leah, Lena et Mitzi et leurs parcours s’entremêlent, comme les racines des arbres, comme des sœurs qui se connaissent sans le savoir.
Intervenante après le film : Océane Doucet, militante de l’association Extinction Rebellion

Les têtes givrées
Film de Stephane Cazes avec Clovis Cornillac (1h42)
Mercredi 3 avril 14 h 30 – Salle des fêtes – entrée libre sur réservation – séance familiale

Dans un collège au pied du Mont Blanc, les élèves de SEGPA peinent à entrevoir un avenir positif… Pour les motiver et les faire rêver, Alain, leur professeur, organise une sortie surprenante et périlleuse dans les entrailles d’un glacier. Les adolescents découvrent alors un monde de glace d’une beauté à couper le souffle. Mais ils réalisent qu’avec le réchauffement climatique, si rien n’est fait, ce glacier comme beaucoup d’autres pourrait disparaitre. Contre l’avis de tous, mais entraînés par leur professeur, ils vont se lancer corps et âmes dans un projet fou : protéger le glacier et l’empêcher de fondre… Désormais plus rien ne pourra les arrêter, parce qu’il n’y a pas de planète B !
Intervenant après le film : Éric Bataillou, scientifique ayant fait plusieurs expéditions dans les régions polaires et en haute montagne.

Tu nourriras le monde
Film de Floris Schruijer & Nathan Pirard – (90 min)
Jeudi 4 avril à 20 h – salle des fêtes – entrée libre sur réservation

Comment l’agriculture céréalière industrielle est-elle née ? Quel est l’avenir de cette agriculture dont les pratiques sont souvent critiquées ? Jeunes ingénieurs agronomes, nous souhaitions répondre à ces questions à travers un documentaire à la fois pédagogique et captivant. En collectant les témoignages des céréaliers ainsi que de précieuses images d’archives, nous avons choisi de retracer l’histoire d’une région emblématique de l’agriculture céréalière française : la Champagne crayeuse… Ainsi, en explicitant les choix qui ont façonné l’agriculture d’aujourd’hui, nous souhaitions poser les bases d’un débat éclairé sur l’avenir de notre modèle agricole.
Désertification des campagnes, disparition des agriculteurs et de la biodiversité, agrandissement à outrance des exploitations : mais pourquoi ? A travers leur documentaire « Tu nourriras le monde », deux jeunes agronomes se sont rendus au cœur d’une région emblématique de l’agriculture céréalière industrielle française : la Champagne crayeuse. Leur objectif : rencontrer les céréaliers champenois et comprendre l’origine des freins à la transition agro-écologique.
Intervenant après le film : Fabrice Ambrosioni en sa qualité de co-fondateur de ORAGE Films, et producteur du film TRANSMETTRE, sur la complexité de transmission des fermes.

Les calanques, les usines du bout du monde
Documentaire de Chloé Henry-Biabaud (52 min)
Vendredi 5 avril à 20 h – salle des fêtes – entrée libre sur réservation

Les Goudes, Callelongue, la Madrague, Montredon… des noms qui font rêver. Entre mer et collines, en plein cœur du Parc National des Calanques, ces « villages » aux maisons bigarrées semblent suspendus dans le temps. Mais ces petits coins de paradis n’ont pas toujours été aussi enchanteurs. Pendant près de deux siècles, ils ont été la zone de relégation des industries les plus polluantes de Marseille. Aujourd’hui, scories et cheminées rampantes, saturées de métaux lourds, témoignent d’un pan de l’histoire de la ville. Si les sites industriels ont désormais fermé, la pollution, elle, est restée. Il s’agit d’une époque révolue au cours de laquelle plus d’une douzaine d’usines crachaient des fumées noires toxiques sur les pins et déversaient du plomb dans les eaux turquoise des criques. Des collines, alors peuplées d’ouvriers, pour la plupart des immigrés italiens ou espagnols, qui exécutaient des tâches ingrates et dangereuses, dans un cadre idyllique. Si les sites industriels ont désormais fermé, la pollution, elle, est restée, des décennies, parfois même des siècles plus tard.
Les habitants qui vivent là le savent. Certains s’en accommodent, d’autres tentent de combattre, une partie d’entre eux préfère oublier. Même si tous les riverains partagent un amour profond et sincère pour leur Eden, la gestion complexe de la pollution donne lieu à des débats extrêmement houleux.
La réalisatrice Chloé Henry-Biabaud a vécu aux Goudes pendant plus de huit ans. Elle y a élevé ses enfants, rencontré beaucoup d’amis. Comme tous les riverains, elle aime cet endroit plus que tout.
Pourtant, son histoire la questionne. Avec ce film documentaire, elle a choisi de se pencher sur l’héritage de ce lourd passé industriel, tant sur les sols contaminés, que sur les habitants, quotidiennement exposés à une pollution chronique.
Intervenant après le film : Jean-Marc Délia en sa qualité de Président du SMED – Syndicat Mixte d’Elimination des Déchets




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